Music moment & sound design

IMéRA, MusInfo, Planétarium Marseille

 programme

 

part I (cca 20 minutes)

Dudon : Synthèse photosonique - performance

 

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part II (cca 30 minutes)

Castro : Heliotropika

Diennet : Stars Peace 2 (Cosmophone)

Goudarzi : Klima-anlage

Malt / Brohon : Parcours

Mihalic :Terra

Minciacchi : Taked from WFDD 'nd WAWD

Munakata : Guardian of Genome

Parker : Supernova Sonata

Risset : Electron-Positron

Saariaho / Barrière : Nox Boréalis

Strauch : Aurores Boréals

 

Post-processing of images for the diffusion in the dome by Lionel Ruiz (Association Andromède Marseille)

Digitalization of the Electron-Positron VHS by Fabien Cothenet (Mémoire Magnétique)

 

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installation
first floor of the Maison des Astronomes
 


Brohon / Malt : Parcours

 

 


Juan Manuel Castro

Juan M. Castro has been involved in interdisciplinary work practices traded between the fields of media art, neuroscience, microbiology and biochemistry. He has created artworks that range from topographic maps of oxygen in the brain, a 3-D architecture of neural activity, to the conception of an interface between people and cyanobacteria. He was born in Bogota (Colombia) and is currently living and working in Tokyo (Japan). As a postdoctoral research fellow (JSPS), he is investigating the potential of artificial membranes upon artistic practice.

Heliotropika

Heliotropika is a hybrid installation focusing on the interactions between microorganisms, humans and light. The project creates an interface between people and cyanobacteria by integrating the photosynthetic activity of these cells, the dynamics of environmental light and the bioelectrical activity of the participants.

Using cell culture and computer vision, this work renders the photosynthetic activity of cyanobacteria in the form of an organic structure. It also produces soundscapes and dynamic geometries of light by analyzing environmental data. Simultaneously, this work transforms the activity of the nervous system of each participant into light a source to stimulate the cells. As a result, the visitors and cyanobacteria influence each other giving rise to a dynamic feedback system.

 

Jacques Diennet

Jacques Diennet a été, en France, l’un des pionniers de la synthèse numérique « live ». En complicité de l’univers d’un Bob Ashley, d’un Harold Budd, il donne à sa musique, fréquemment ouverte aux instrumentistes et parfois à la voix, les meilleures chances d’installation dans des climats de captation douce – séduction étirée où, sans ostentation, la mélodie toujours imprime le mouvement. Non-vouloir actif, calme exigence des déports (Diennet sait quel beau ferment est l’improvisation ; sait ménager sa place dans les récits qu’il fomente), sa voix est celle d’un élégant et tendre flâneur du jardin sec.

Stars Peace 2 (Cosmophone)

Le Cosmophone se situe au confluent des sciences fondamentales de pointe (astrophysique et physique des particules), des nouvelles technologies (synthèse sonore numérique en temps réel et spatialisation du son) et de l’art contemporain (musique et installations environnementales), domaines dont la fertilisation mutuelle peut être source de développements originaux.

En plaçant le spectateur à la croisée de l’infiniment petit (les particules élémentaires qui le transpercent) et de l’infiniment grand (le cosmos dont elles proviennent), le cosmophone met l’auditeur en contact direct avec l’ensemble de notre galaxie et les phénomènes violents qui s’y produisent, stimulant tout un imaginaire qui peut offrir un nouveau champ d’action à la création artistique.

 

Visda Goudarzi

I am currently a Phd. candidate in Sonification and Audio Engineering. My research interests are in Human Computer Interaction (HCI), Auditory Interfaces, Sonic Interaction Design, and Data Sonification. I have a MA in "Music, Science, and Technology" from CCRMA (Center for Computer Research in Music and Acoustics) at Stanford University and a MSc. in Computer Science from Vienna University of Technology. Besides research, I curate Open CUBE concert series at IEM, and teach Live Electronics and Sonification at IEM.

Klima-anlage

Klima-anlage is a sound installation on climate model data. The Earth's climate is driven by two factors: the sun, which follows an 11-year cycle, and the human impact of greenhouse gases, their future increase is assumed here as "medium scenario", which starts to oscillate in about 2100 . Influenced by several factors: we hear precipitation as a rhythmic pattern and temperature as a harmonious sound element, each represent a small part of the earth. (Only for three specific locations: Austria, Chad, and Quebec)

The Klimaanlage is an ensemble of drum (precipitation), water polo (sunlight), Box (greenhouse gases), and loudspeaker transmitters (temperature).

Time: 1850 -2300 in 400 seconds

This sound installation was implemented by two sonification students at IEM.

 

Damien Brohon / Mikhail Malt

Damien Brohon utilise surtout le dessin et la peinture, parfois la photographie. Son travail plastique trouve dans la vidéo la possibilité d’un rapport avec la musique lors de ses collaborations avec Mikhaïl Malt (compositeur de musique contemporaine). Il considère que l’art (tant sa production que sa contemplation) est l’occasion d’une spiritualité mise en action. En effet, ses oeuvres se veulent proposition d’un espace imaginaire (ou imaginal) où le regard peut prendre conscience de lui même et retrouver son ouverture première.

Il expose réguliérement à la galerie (rajouter le nom de ta galerie) et à la galerie Métanoïa. Il participe  à deux groupes d’artistes : le Clear Light Collective et le Groupe SoleLuna. 

Damien Brohon est agrégé d’Arts Plastiques et enseigne au lycée. Il enseigne également sur la philosophie Bouddhiste et donne des conférences sur le thème  « Bouddhisme et Art moderne ». 

 

Mikhail Malt a une double formation, scientifique et musicale (ingénierie, composition et direction d’orchestre). Il est l’auteur d’une thèse à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales sur l’utilisation de modèles mathématiques dans la composition assistée par ordinateur, et il a été professeur associé à la Sorbonne – Paris IV. Actuellement il est chercheur dans l’IReMus (Institut de Recherche en Musicologie) - UMR 8223 – de Paris IV dans le groupe « Musicologie, informatique et nouvelles technologies » (MINT), et réalisateur en informatique musicale chargé de l’enseignement au sein du département de la pédagogie de l’Ircam. Mikhail Malt poursuit ses activités de composition et de recherche sur les sujets de la modélisation, de la représentation musicale et de l’épistémologie de la composition.

Parcours

 

Alexander Mihalic

Alexander Mihalic travaille dans deux domaines distincts et complémentaires. Tout d’abord il s’intéresse au lien entre l’exploration du réel à travers le son et l’acoustique – la sonification – en se basant sur le fond des relations entre les sciences et les arts dans leur histoire et leur état actuel. Dans ce cadre, il crée et développe des projets interdisciplinaires entre art et science, comme le projet de sonification des spectres lumineux en collaboration avec l’Université de Marseille, et il enseigne en parallèle l’informatique musicale et le multimédia à l’Université Paris 8 et l’acoustique et la sonification à l’IUT de Bourges.

Enfin, et en plus de son activité de compositeur, il s’applique tout particulièrement au développement de solutions pour les musiques « temps réel » (travail à l’IRCAM et à l’IMEB) en développant des solutions logicielles pour interfaces gestuelles et en créant notamment un nouvel instrument électroacoustique – extension pour un instrument acoustique - joué par de nombreux interprètes dans plusieurs festivals et concerts dans le monde (USA, Espagne, Allemagne, France, Japon, etc).

Terra

La pièce Terra inclus dans son processus compositionel les données qui ont le rapport avec la Terre et les observations des objets célestes vu à partir de la Terre. Ces données sont « transcrites » suivant les différentes applications et transformations dans les paramètres musicaux. Les paramètres musicaux vont donc être modifiés en fonction des changements des variables comme par exemple le temps et la position de l'observation du ciel, ou le mouvement apparent des objets célestes. La transformation des données s'applique ensuite directement à l'écriture ou sur les paramètres de la synthèse.

 

Diego Minciacchi

Diego Minciacchi studied Medicine and Music (piano and composition). He graduated in Piano at the Conservatorio di Perugia, graduated in Medicine and specialized in Neurology at Catholic University of Rome. He's active in the fields of music composition and neuroscience (neuro-scientific research). His contacts with K. Stockhausen, G. Giuliano, H. P. Haller, L. Nono, E. Nunes, H. Radulescu, and C. Roads had great meaning for his musical and human formation. His first work goes back to 1977 (Op. '76-'77 for piano and analogical electronics). Since the 90s he has been interested in converting music data deriving from scientific research. He composed more than sixty works for conventional instruments (e.g. "Costa Contigua", for two violas, two cellos and double bass, Paris, Lucero, 1994; "La Discipline de la crise", for Orchestre Français de Flûtes, two percussion, and three speakers, Salle Alfred Cortot, Paris, 2009) and for instrument(s) and electronics or live electronics, (Vae Victis, for piano, electronics and live electronics, Donaueschingen 1997; Quintum Desertum for three pianos and electronics, Darmstadt Ferienkurse 2000, Heilbronn, biennale "...antasten...", 2001).

His longstanding friendship with H. Radulescu led him to work often with natural sound and the harmonic micro and macroformal relationships, which have lots of unexplored potentialities. His friendship with C. Roads allowed him to give sensitive importance to the presence of sound sculpture in his works.

He realized the movie "What a Wonderday Day", Conservatorio G. Verdi, Milano, 2007.

He has collaborated since the beginning of his carrier with M. Andersson, P. Y. Artaud, M. Barbetti, A. Brett, J. Burns, J. Clapperton, P. Geiss, R. Fabbriciani, F. Grillo, K. Han, N. Isherwood, D. Kientzy, J. Luc Mas, I. Matuz, F. Mondelci, A. Peacoch, J. Pilch, O. Stürmer, B. Webb. He realized works with electronics in several studios: "Heinrich-Strobel-Stiftung Experimentalstudio", SWR, Freiburg (since 1987); IRCAM, Paris; Electronic Music Studio Institute for Electro-Acoustic Music in Stockholm, Sweden; MEDIA Lab, Boston, Massachusetts, USA. He composed works on texts by Italian authors of the 20th century like E. Cacciatore, E. Villa, M. Bàino, A. Anedda; he has been working on a poetic experimentation paying attention to the plurality of the phonetic and expressional solutions edging sometimes the sound/voice/linguistic expressionism. CD issues: 25 Years Experimentalstudio Freiburg, col legno ed., (1998); The Aforesaid, col legno ed., (2001); Electroacoustic Music, Volume VIII, Electroshock Records, ELCD 036 (2003); Piano Works 1, col legno ed., (2005).

 

taked from WFDD 'nd WAWD

taked from WFDD 'nd WAWD has been expecially post-produced for the "Séminaire : le son de la lumière et de l'invisible, 2-3 April 2014, IMéRA, Marseille, France".

taked from WFDD 'nd WAWD is conceived as short audio-video sampler for sonification experiences. It starts with two excerpts from "Westbau" from "Der Dom" (bass voice Nicolas Isherwood, contrabass Stefano Scodanibbio, trombone Barrie Webb, and electronics; Diego Minciacchi, THE AFORESAID, col legno), an early 1992 work where sonification procedures have been used extensively to produce the electronic part. The third excerpt is the video "6. Zwei: Break Ciphers" from the 2008 movie "WHAT A WONDERDAY DAY - Body Count Version", where sonification procedures have been used to construct first the audio and then the visual part of the movie.

 

Nobuo Munakata

Born in 1942 in Tokyo, graduated from Tokyo University in 1964. After finishing the Ph. D. theses in the Department of Biopysics, worked as a molecular geneticist in Universities in US and Canada and in the National Cancer Center of Japan. In 1984, I proposed and started to compose “Gene Music”. My major interests after retirement is the study and composition of shamisen music, gardening and watching little grebe’s parenting in nearby ponds.

Guardian of Genome : P53 Tumor-suppressor Protein

Mutations in P53 tumor suppressor are the commonest in human cancer. The protein controls various cellular processes such as DNA repair and apoptosis, and functions as the guardian against genomic instability. The three types of interactions are shown; sequence-specific DNA binding through the core region (1TUP.pdb, Gorina et al. Science vol. 265, 346), binding with 53BP1 BRCT domains (1GZH.pdb, Derbyshire et al. EMBOJ vol. 21, 3863) and a tetramer of the c-terminal oligomerization domain (1SAE.pdb, Clore et al. NatStrBio vol. 2, 321).

 

Alex Parker

Astronomer / Planetary scientist at the University of California at Berkeley researching the outer fringes of our Solar System.

I also make music out of things.

Supernova Sonata

From April, 2003 until August, 2006, the Canada-France-Hawaii Telescope watched four parts of the sky as often as possible. Armed with the largest digital camera in the known universe, CFHT monitored these four fields for a special type of supernova (called Type Ia) which are created by the thermonuclear detonation of one or more white-dwarf stars. These explosions are extremely energetic, and can be seen across vast distances in space.

These four fields covered roughly 16 times the area of the full Moon on the sky, or roughly 1/10,000 of the entire sky. Even though such a small fraction of the sky was monitored, 241 Type Ia supernovae were seen during the period of observation.

This video is a compilation of the 241 Type Ia supernovae seen in these fields during the CFHT Legacy Survey. The four Deep Fields are shown in color, and the positions of all the supernova are illustrated as time progresses. The animation is rendered at 15 frames per second, and each frame corresponds to just under a single day (one second in the animation corresponds to roughly two weeks of real time).

Each supernova is assigned a note to be played:

The volume of the note is determined by the distance to the supernova, with more distant supernova being quieter and fainter.

The pitch of the note was determined by the supernova's "stretch," a property of how the supernova brightens and fades. Higher stretch values played higher notes. The pitches were drawn from a Phrygian dominant scale.

The instrument the note was played on was determined by the properties of the galaxy which hosted each supernova. Supernovae hosted by massive galaxies are played with a stand-up bass, while supernovae hosted by less massive galaxies are played with a grand piano.

Note that the brightness of the supernovae as illustrated in the video are not to scale - because they are so distant, even these extremely powerful explosions appear very faint once their light reaches us here on Earth.

Created by Alex H. Parker (University of Victoria) and Melissa L. Graham (University of California Santa Barbara / LCOGT).

Source of images: Stephen Gwyn's CFHTLS pages - .cadc-ccda.hia-iha.nrc-cnrc.gc.ca/community/CFHTLS-SG/docs/cfhtls.html

Source of SNe data:

(Conley et al. 2011) adsabs.harvard.edu/cgi-bin/bib_query?arXiv:1104.1443

(Sulivan et al. 2011) adsabs.harvard.edu/cgi-bin/bib_query?arXiv:1104.1444

 

Jean-Claude Risset

Pionnier dans l’aventure de l’informatique musicale commencée aux États-Unis, J.-C. Risset a contribué par la suite à l’introduction de l’ordinateur en France (dans des institutions comme l’IRCAM ou les universités d’Orsay et de Marseille-Luminy). Il a été, de par sa double formation, scientifique et artistique, le premier compositeur français à ouvrir la voie aux sons synthétisés par ordinateur. Il incarne aujourd'hui une figure majeure de la création musicale contemporaine et, en même temps, de la recherche sur la musique dite électronique. Ses contributions marquent de son empreinte l’esthétique des années 1970-1990

Electron-Positron

pour bande 8 pistes, (1989)

Electron-Positron a été réalisée à la demande du CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire) en vue de "l'acte inaugural" du LEP, le grand collisionneur européen à électrons et positons inauguré à Genève le 13 novembre 1989.

L’acte inaugural devait comporter un “ spectacle métaphorique ” de 3 minutes évoquant l’activité autour du LEP : le spectacle consistait d’images animées projetées sur un écran circulaire géant d’une circonférence de 135 m – à l’échelle 1/200e du LEP – accompagnées d’une composition sonore (Electron-Positron) pour bande 8 pistes diffusée par un réseau de haut-parleurs situés au voisinage de l’écran. La partie visuelle a été réalisée par Richard Beaudemont. Une première séquence, d’une durée de 2 minutes, suggère la mise en route et l’accélération des faisceaux d’électrons et de positrons par des mouvements autour des auditeurs de sons rythmés qui accélèrent pour aboutir à l’événement de collisions. La seconde séquence, qui dure une minute, est plus libre dans son programme : elle doit suggérer l’intervention humaine. Electron-Positron est une évocation métaphorique et non une traduction rigoureuse de ce qui se passe physiquement.

Cette illustration sonore fait appel à des techniques de pointe : synthèse par ordinateur de sons paradoxaux (paraissant monter sans fin ou accélérer sans fin), spatialisation numérique des sons en temps réel, ralentissement de la parole sans transposition à l’aide de l’analyse-synthèse par décomposition en “ grains de Gabor ” (sur le mot Gira – ça tourne – prononcé par Alex Grossmann, un des pères fondateurs des ondelettes : ce ralenti est une réalisation de Daniel Arfib à l’aide de son logiciel Sound Mutations). Au début, on peut entendre le “ son du LEP ”, un son obtenu par démodulation, qui correspond à l’oscillation de phase des paquets de particules par rapport à la fréquence accélératrice. Cette oscillation se retrouve dans le domaine audible, autour d’un sol dièze. Ce son est graduellement affecté de glissements en ‘vis sans fin’ obtenus grâce à des filtres numériques dont les fréquences centrales sont modulées en temps réel en restant à intervalle d’octaves. Les montées ou accélérations indéfinies ont été réalisées par synthèse additive à l’aide du logiciel Music V. Il faut mentionner la collaboration de l’Equipe d’Informatique Musicale du Laboratoire de Mécanique et d’Acoustique

du CNRS et de la Faculté des Sciences de Luminy, Université d’Aix- Marseille II, et notamment de Pierre Dutilleux.

(Durée 3 mn)

 

Kaija Saariaho / Jean-Baptiste Barrière

Kaija Saariaho is a prominent member of a group of Finnish composers and performers who are now, in mid-career, making a worldwide impact. She studied composition in Helsinki, Freiburg and Paris, where she has lived since 1982. Her studies and research at IRCAM have had a major influence on her music and her characteristically luxuriant and mysterious textures are often created by combining live music and electronics. Although much of her catalogue comprises chamber works, from the mid-nineties she has turned increasingly to larger forces and broader structures, such as the operas L’Amour de loin and Adriana Mater and the oratorio La Passion de Simone.

Nox Boréalis

General Conception: Jean-Baptiste Barrière

Music: Kaija Saariaho

Realization of the electronic part: Jean-Baptiste Barrière

Visual part conception: Jean-Baptiste Barrière

Images realization: François Galard

"Nox Borealis" is a musical and visual installation which finds its inspiration in two very different sources: one musical, the piece "Lichtbogen" by Kaija Saariaho, the other sonic, the recordings realized during aurora borealis by professor Unto K. Laine (Helsinki University of Technology).

"Lichtbogen"(1986), arches of light in german, is a piece for instrumental ensemble (9 musicians) and live-electronics, that Kaija Saariaho composed after a journey, in 1986, beyond the polar circle, where she could witness with Jean-Baptiste Barrière, the magical and enigmatic spectacle of aurora borealis unfolding in the sky.

For "Nox Borealis",  from a multitracks studio recording of Lichbogen, which they have remixed, processed and spatialized on eight tracks around the audience, Saariaho and Barrière have imagined a visual dimension, with synthesis of abstract images.

These images are inspired by the music as well as aurora borealis, and projected on a as large as possible screen on the ceiling of a hall, the spectators lying comfortably on the ground, immersed in sound and image in a situation evocating the one of the spectactorss of these natural phenomenons, lying in the snow and scanning the vast movements of lights which furrow the Nordic winter skies.

Starting from this reflexion on aurora borealis and from the analysis of musical forms and more specifically of timbres in “Lichtbogen”, this visual part sketches a speculative work about the exploration of crossed relations of music and image, through an exploration of light and color.

 

Olivier Strauch

Avec une approche de la marionnette proche du théâtre d'objet ou s'inscrivant dans une démarche entièrement plasticienne, Olivier Strauch explore cet art comme il explore la musique. C'est en effet toujours sur des éléments tirés du réel que sa démarche artistique prend source. Algoritmes chaotiques, mesures physique d'aurores boréales, assonances de mots, analyses spectrales ou synthèses croisées seront autant de piliers pour ses œuvres, de genres très différents : musique instrumentale, vocale, électroacoustique, ou pour instruments rares : carillon ambulant, lithophones… Projets actuels : Opéra baroque "jazzéifié" interprété par des marionnettes, ou analyse/resynthèse de pièces musicales pour créer des chants d'oiseaux imaginaires.

Aurores Boréals

Les aurores polaires sont les manifestations les plus spectaculaires de l'impact de l'activité solaire sur l'atmosphère terrestre. Outre de la lumière, elles produisent des variations du champ magnétique local, mesurées par un réseau de magnétomètres qui s'étend de l'Arctique au sud de la Norvège.

En novembre 2000, nous avons unis nos connaissances scientifiques et artistiques pour rapatrier les données des aurores boréales en temps quasi réel, puis les interpréter en musique. La musique était à la fois electroacoustique, automatiquement déclenchée, et interprétée par un choeur de chanteurs en fonction du signal auroral. Ainsi, chaque concert était différent, comme le sont les aurores elles-mêmes.

Une mini conférence mettait le public en situation de comprendre la démarche, de réaliser que, par la musique, il allait être à proprement parler en connexion avec le Soleil, via des particules qui en avaient été éjectées quelques heures plus tôt. Une connexion donc physique et non ésotérique, mais une connexion sensible et émotionnelle.

Le spectacle a été créé pour le festival des 38èmes Rugissants en novembre 2000 et rejoué en juin 2002 dans le cadre du festival Foliephonies, en agglomération grenobloise.